Nous avons plusieurs types d’actions. Depuis 5 ans, une fois par mois, nous organisons le Digital Happy Hour, moment d’échange et de partage, qui réunit 30 à 50 entrepreneurs et un intervenant autour d’une thématique, d’un logiciel, d’une technologie, d’une tendance innovation, d’une méthodologie, dans un lieu emblématique du territoire comme le Musée de la Dentelle à Calais, la Halle au sucre à Dunkerque ou encore l’Atelier à Boulogne-sur-Mer. L’objectif de ce rendez-vous mensuel est de permettre aux acteurs du territoire de se rencontrer et de monter en compétences sur des thématiques communes. Nous coorganisons ou sommes partenaires également des hackathons, aussi bien à Dunkerque, Calais, Boulogne ou Le Touquet. Nous partageons notre expérience de ce genre d’événement et nous amenons aussi des experts pour le coaching et pour participer aux jurys. A côté de cela, sur un cycle inférieur à 2 ans nous essayons de mettre en place un « Happy Hour Prestige » réunissant plus d’une centaine de chefs d’entreprises. En novembre 2017, nous avions reçu à Calais les frères Bogdanoff. Cette année, nous espérons le faire correspondre au lancement de la Communauté French Tech Littoral Hauts de France !
C’est un concours organisé sur 24 ou 48 heures autour d’une thématique ou d’une problématique d’entreprise, d’un secteur ou d’un territoire, ou les deux comme c’était le cas lors du Week-end innovation Mer et Littoral qui a eu lieu à Boulogne en mars. L’objectif est que des jeunes, des particuliers, des chefs d’entreprises ou des porteurs de projets se réunissent pour phosphorer autour de la problématique donnée et proposent des hypothèses, des pistes de solutions innovantes, des projets de création d’entreprise. Un hackathon, c’est aussi l’occasion de faire de belles rencontres avec des personnes qui ont envie de bouger et un intérêt commun pour l’innovation et la recherche de solutions originales.
La réponse à l’appel à candidature « Devenir une communauté FRENCH TECH » lancé par le secrétaire d’État en charge du numérique a été l’action phare qui nous a fortement mobilisés. Nous avons eu comme objectif, avec le soutien du Comité Grand Littoral et de ses 12 réseaux, de fédérer les acteurs institutionnels de quatre territoires, le Dunkerquois, le Boulonnais, le Calaisis et le Montreuillois et de rassembler un maximum de signatures de chefs d’entreprises pour que la Côte d’Opale soit reconnue comme un territoire d’innovation favorisant la création et l’accompagnement des start-ups. Il y a quelques années Lille avait été labellisée avec la Ville de Calais et c’était cette année, avec cet appel à projet, l’opportunité pour la Côte d’Opale d’obtenir cette labellisation et les financements qui vont avec. Les élus de chaque territoire nous ont appuyés ainsi qu’une centaine de chefs d’entreprises, à la fois des start-ups mais aussi les acteurs économiques plus « classiques ». On a un comité de 12 membres, deux par territoire, et des institutionnels. Avec cette labellisation, nous avons l’occasion de montrer que nous possédons sur la Côte d’Opale, un véritable terrain d’expérimentation pour attirer des entreprises, créer et maintenir des emplois sur les thématiques liées aux ports, au tourisme et à la complexification des flux logistiques et humains que va entraîner l’application du Brexit.
On a d’excellents centres de formation sur le Littoral mais les jeunes, une fois formés, ont des difficultés à trouver des entreprises. Parallèlement à cela, les entreprises n’arrivent pas à recruter des jeunes localement car il y a une certaine inadéquation entre la demande des entreprises opaliennes et l’offre de formations. De ce fait, les jeunes quittent le littoral pour trouver des stages ou un emploi et ne reviennent pas forcément ou alors bien plus tard. C’est un des objectifs du Comité Grand Littoral et de ses membres de trouver des solutions pour retenir les jeunes. Pour cela, il faut que les formations correspondent aux besoins des entreprises du Littoral et que les jeunes aient une meilleure connaissance des entreprises du territoire. De belles entreprises ne sont absolument pas connues parce que leurs clients ne sont pas sur le territoire et que les jeunes n’ont pas les réseaux pour les connaître ou les approcher. L’action du CrossInLab, au sein du Comité Grand Littoral , qui veut décloisonner les mondes académique et de l’entreprise, est d’ailleurs un axe important de la labellisation FRENCH TECH.
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